79ème anniversaire du Débarquement

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12/05/2023

A l’approche des commémorations du 79ème anniversaire du Débarquement, c’est ici que sont centralisées toutes les informations et liens relatifs aux divers évènements mis en place aussi bien par le musée, que par la mairie.

Les programmes des organismes liés au tourisme normand utiles pour vous organiser (bon nombre d’informations se recoupent d’un programme à l’autre évidemment):

Et enfin, le programme du Camp Geronimo de l’Airborne Museum lui-même.

L’affiche officielle du 79ème anniversaire réalisée par l’Office de Tourisme de la Baie du Cotentin:

Les informations relatives aux restrictions de circulation diffusées par la mairie de Sainte-Mère-Eglise:

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L’affiche officielle du 79ème anniversaire du Débarquement

Actualités

04/05/2023

L’Office de Tourisme de la Baie du Cotentin a dévoilé l’affiche officielle du 79ème anniversaire du Débarquement.

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Décès des vétérans Tom Rice et Forrest Huffstetler

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17/11/2022

Nous venons d’apprendre le décès de Tom Rice, ancien Staff Sergeant de la Compagnie C du 501th PIR de la 101ème Airborne, cette nuit, à l’âge de 101 ans. Nous nous rappelons encore de son saut en parachute au-dessus de Carentan en juin 2019. Le voici sur la première photo, en compagnie d’Henri-Jean Renaud, le fils d’Alexandre Renaud, en 2019 à Sainte-Mère-Eglise. Par ailleurs, 19 octobre dernier nous quittait le vétéran Forrest « Huff » Huffstetler, à l’âge de 98 ans. Engagé très tôt dans la 82ème Airborne Division, il sera déployé en Sicile et à Salerne, avant de participer au Jour-J avec ses camarades de la Compagnie H, 3è Bataillon, 505th PIR, en tant que PFC. Il atterrit à 2h du matin sur la Drop Zone O de Sainte-Mère-Eglise, et aura l’occasion de se battre aux côtés du Lieutenant-Colonel Edward Krause, et assistera au moment où Krause déclara le village libéré et y hissa le drapeau américain. Voici une photo de M. Huffstetler (à gauche) en compagnie de son collègue vétéran de la 82ème Airborne, Joseph Morettini de la Compagnie E du 508th PIR, décédé pour sa part en 2020. Les deux hommes se trouvaient à l’Airborne Museum pour les commémorations du 6 juin 2019, et assistaient là à la cérémonie des 50 ans du décès du général Eisenhower. Puissent-ils tous les trois reposer en paix. 

Photo du Vétéran Tom Rice en 2019
Henri-Jean Renaud (gauche) et Tom Rice (droite) à Sainte-Mère-Eglise en juin 2019 – © Airborne Museum
Forrest Huffstetler (gauche) et Joseph Morettini (right), Sainte-Mère-Eglise, juin 2019 – © Airborne Museum
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Projet de jumelage entre Metropolis, ville natale de John Steele, et Sainte-Mère-Eglise

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14/11/2022

Il y a des coïncidences qui sont si cohérentes et sensées qu’elles en deviennent presque incongrues. Prenons par exemple le fait que John Steele, l’un des symboles du Débarquement aéroporté à Sainte-Mère-Eglise, soit né dans la ville de l’Etat de l’Illinois Metropolis, une ville qui 60 ans après la naissance du parachutiste, en 1972 donc, allait officiellement devenir la « ville natale de Superman », le « Man of Steel » (d’après le nom que la ville porte dans le comics). Quelques 50 ans plus tard, en 2022, un autre lien est sur le point de s’établir. Le maire de Sainte-Mère-Eglise a été contacté par une habitante de cette ville de Metropolis, Vicki Mayhall, qui a pour projet de mettre en place un jumelage entre les deux villes. Les discussions sont déjà bien avancées et nul doute que cela sera officialisé rapidement. Mme Mayahll a également contacté l’Airborne Museum à propos d’un second projet, l’édification d’une statue de John Steele à Metropolis. Non, elle ne sera pas en acier, mais en bronze, ce qui ne dénaturera pas pour autant l’intégrité du projet! Sainte-Mère-Eglise attend donc avec impatience la concrétisation de ces projets. La première étape en a été réalisée ce vendredi 11 novembre, avec l’installation d’un panneau en hommage à Steele à l’entrée de la ville de Metropolis. Sur la dernière photo se trouvent les membres du comité du projet avec les membres de la famille de Mr. Steele. Vous trouverez en commentaire le lien vers la page du projet, qui indique notamment où transmettre les donations.

Les membres du comité du projet avec les membres de la famille de John Steele
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La Saint-Michel et sa signification dans l’histoire du parachutisme français

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29/09/2022

Le 29 septembre du calendrier, c’est la Saint Michel, à savoir le saint patron, entre autres, des parachutistes français. Tout a commencé en 1944, lorsqu’un aumônier britannique remit des médailles à l’effigie de Saint Michel aux parachutistes du 2ème SAS, avant leur saut en Bretagne pour rejoindre la Résistance. L’année suivante, l’aumônier militaire Valin de la Vaissière propose formellement Saint Michel comme patron des parachutistes. Cette proposition est approuvée par le père Jego, aumônier du 3ème bataillon du 1er RCP. En 1948, c’est le père Jego, qui, au cours d’une messe restée dans les annales dans la cathédrale de Hanoï en Indochine, termina son sermon par « Et par Saint-Michel, vive les parachutistes ! » qui devint par la suite la conclusion traditionnelle des discours des chefs de régiments parachutistes. L’élection de Saint-Michel comme protecteur tombe sous le sens, étant donné que selon les récits bibliques de l’Apocalypse de Saint Jean, c’est lui qui est chargé d’écraser la révolte des anges, et descend du ciel, à la tête de ses milices, pour les combattre. On pense par exemple à la fresque d’Eugène Delacroix ornant le plafond de l’église Saint-Sulpice de Paris, qui représente Saint-Michel ailé terrassant le dragon, ou encore le tableau de Luca Giordano illustrant le saint dominant les anges renégats.

La fresque d’Eugène Delacroix, Saint Michel terrassant le dragon, 1861 – © Paroisse Saint Sulpice
La chute des anges rebelles, 1666 – © Kunsthistorisches Museum, Wien, Gemäldegalerie
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Inhumation de James « Maggie » Megellas, officier le plus décoré de l’histoire de la 82è Airborne Division

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01/09/2022

Il y a deux ans et demi, le Lieutenant Colonel James « Maggie » Megellas, du 3ème Bataillon de la 504ème PIR, 1ère Brigade de Combat de la 82ème Airborne, nous quittait, à l’âge de 103 ans. Il était connu comme étant l’officier le plus décoré de l’histoire de sa division. Compte tenu du timing de son décès, il n’avait pas pu bénéficier d’une inhumation avec les honneurs militaires qu’il méritait. Cela a enfin pu être effectué ce vendredi 2 septembre: une cérémonie à la mesure de ses accomplissements s’est tenue au National Cemetery d’Arlington, durant laquelle Megellas a enfin pu être installé dans sa dernière demeure. Ses états de services incluent l’Operation Husky en Italie, où il s’est illustré avec ses camarades de la 504ème, recevant le fameux surnom de « Devils in Baggy Pants », un surnom que leur avaient donné les soldats allemands, à cause des uniformes très spéciaux des parachutistes, et leur habileté au combat. Megellas a également, par la suite, servi durant Opération Market Garden, où il participa à la traversée de la rivière Waal, en Belgique dans les Ardennes. Il combattit enfin en Allemagne, où lui et son peloton participèrent à la libération du camp de concentration Wöbbelin, aux abords de la ville de Ludwigslust. C’est là, a-t-il déclaré lors d’une interview en 2014, qu’il a été témoin de toute l’horreur de l’Holocauste, et a réalisé l’ampleur de la cause pour laquelle les Alliés se battaient, et celle de l’horreur à laquelle ils devaient mettre un terme. Nous le remercions pour son service et sa bravoure. Puisse-t-il reposer en paix.

© 82nd Airborne Division
© 82nd Airborne Division
Le Lieutenant Richard « Rivers » LaRiviere et le Lieutenant James « Maggie » Megellas à Leicester, Angleterre – © The Market Garden Committee Foundation
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Décès du vétéran Robert Levine, de la 90è Division d’Infanterie

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21/08/2022

Le 19 août s’est éteint Robert Levine, vétéran américain ayant débarqué à Utah Beach en tant que private de la 90è Division d’Infanterie le 10 juin 1944, et également président d’honneur de l’association Normandy 44. Le 10 juillet 1944, il fut blessé par une explosion de grenade tandis que son unité évoluait à Mont-Castre, et fut fait prisonnier de guerre. Le soir même, des tirs de barrage d’artillerie américains atteignirent le petit camp dans lequel il était gardé, le blessant gravement à nouveau. Il fut transporté en toute hâte vers un hôpital de fortune installé dans une ferme. Le docteur allemand qui s’est chargé de le soigner, nommé Edgar Woll, remarqua rapidement le H inscrit sur ses dog tags, et lui demanda sa signification. Hebrew. C’est à ce moment que Levine fit une croix sur son avenir, s’attendant à être exécuté sommairement ou pire. Mais à son réveil après avoir été opéré pour sa blessure, le docteur allemand avait disparu, tout comme sa jambe qu’il avait dû amputer. Le docteur avait vraisemblablement pris sur lui de jeter les dog tags compromettant, sauvant ainsi la vie de Levine! Woll lui avait en outre laissé un mot expliquant pourquoi il avait dû amputer sa jambe, et lui indiquant son nom et son adresse. Il fut ensuite transféré dans une cafétéria d’école reconvertie en hôpital allemand pour prisonniers de guerre de Rennes où il fut gardé jusqu’à la libération de la ville en août 1944. Là-bas, il craignit mourir une seconde fois, lorsqu’une nuit l’hôpital se retrouva pris sous les bombardements alliés: un obus alla se ficher dans un mur de sa chambre! Il survécut néanmoins et put peu après rentrer aux USA et reprendre sa vie tant bien que mal. En 1982, lorsque Levine revint en France pour la première fois, il put commencer, après 38 ans, le processus difficile de reconnexion avec son passé, et travailler à faire la paix avec son vécu. Il prit également contact avec la famille de Woll. Lui était décédé, mais il noua une forte relation avec sa famille. 76 ans après les évènements de 1944, en 2020, il allait pour la 3ème fois affronter la mort en face, lorsqu’il fut testé positif pour le COVID-19. Il fut placé dans l’espace aménagé pour le traitement du COVID de l’hôpital de Hackensack, New Jersey, qui par pure coïncidence se trouvait être initialement une cafétéria aussi! Ce dur à cuire est parti à l’âge de 97 ans. Puisse-t-il reposer en paix.

© Secretary of Defense Public Affairs
© Robert Levine Estate
La note laissée par Woll à Levine – © Robert Levine Estate
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82ème anniversaire du 1er saut de parachutiste militaire US durant la Seconde Guerre Mondiale

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16/08/2022

Ce 16 août, nous célébrons un anniversaire pas comme les autres. C’est le 82ème anniversaire du premier saut de parachutiste militaire américain officiel dans le cadre de la seconde guerre mondiale, de l’histoire du pays, réalisé par le lieutenant William T. Ryder. A ne pas confondre avec le tout premier saut en parachute de l’histoire, qui lui a été réalisé par Grant Morton en 1911. Le 16 août du calendrier est donc connu comme le National Airborne Day, instauré par le président Bush le 14 août 2002. Ryder faisait partie des 200 soldats volontaires pour former le premier peloton de paratroopers, dont seulement 48 seront sélectionnés, qui était stationné au Lawson Army Air Field de Fort Benning. Il termina l’examen écrit de sélection censé durer 2h en 45 minutes, et obtint par là même le meilleur score! Après avoir suivi un entraînement intensif conçu par ses soins, Ryder et 10 membres de son peloton embarquèrent à bord d’un Douglas C-33 et réalisèrent le premier saut de parachutistes militaires de l’histoire de l’armée américaine le 16 août 1940. Il devint ensuite officier d’entraînement parachute au Camp Mackall, près de Fort Bragg. Malgré ses prouesses techniques, ses qualités de précurseur, et sa condition physique hors-pair, à son grand désarroi, Ryder ne fut officiellement déployé au combat que durant l’Opération Husky: en juillet 1943, Ryder sauta en Sicile avec James Gavin. Son commandement lui confia néanmoins des missions de la plus haute importance à la place. Il fut notamment nommé conseiller des opérations aéroportées du général Douglas MacArthur en février 1944. Suite à la fin du conflit, Ryder officia notamment, à partir de 1963, en tant qu’expert des systèmes de missiles guidés au Pentagone. Il prit sa retraite quelques années plus tard et vécut des jours tranquilles avec sa femme à Pinehurst en Caroline du Nord. 

Ryder en 1940 – © West Point Museum
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